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21 août 2008

Tortues et crocodiles

En fait, on dirait pas, mais c'est super sympa la vie! J'ai de jolies chaussures rouges, et encore un nouveau livre. Et, comme, c'est bien dommage, on ne peut pas expliquer le bonheur que c'est d'avoir de jolies chaussures rouges, je vais me contenter de parler du livre.


51zbmk7NibLLes yeux jaunes des crocodiles, de Katerine Pancol.

On en a énormément entendu parler il y a quelque temps, je crois bien. Mais jusqu'à présent, un livre de crocodiles, moi qui n'aime pas particulièrement les animaux, non merci. Et puis la couverture de la version poche, qui me fait penser à une reprise du style aborigène par une gamine sous acide, bof. Ce qui fait que ça m'avait pas plus attirée que ça. Jusqu'au mois de juillet. Je suis partie en vacances avec mes grands parents (un grand bonheur, presque digne de mes derniers post...) et j'ai commencé à m'ennuyer ferme. Donc après avoir jouer des heures à guitar Hero on tour sur DS, puis relu 15 fois Le voyage de théo de Catherine Clément (vraiment bien d'ailleurs), il ne me restait plus que deux solutions: ou attaquer un des multiples essais sur le catholicisme que possède mon grand père genre "Jésus fils ou frère des hommes?", ou me bouger jusqu'auChampion pour me trouver un bouquin. Et le Champion chez mes grands parents étant loin d'un quelconque centre commercial culturel, il n'y avait que les yeux jaunes des crocodiles, ou le tome 17 des WinX. J'ai déjà vu les dessins animés des WinX, je me suis dit que c'était donc pas la peine de le lire en plus. Mon choix fut donc facile.

Mais...De quoi ça parle, de crocodiles? Ben un peu. Mais pas tant que ça. Comme le dit la quatrième de couverture:

"Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie."

Parfois c'est chiant. Parce qu'on sait pas ce que viennent faire cette tripotée de crocodile. Et puis l'auteur répond jamais à mes questions. Ou alors des dizaines de pages plus loin. Et j'ai beau lire vite, parfois je ne vais pas assez vite pour combler mon impatience. Malgré tout, malgré les crocodiles, j'ai bien aimé.
Parce que l'héroine est une anti héroine, intelligente, discrète, timide. Parce que ses enfants ne sont pas des enfants parfaits, stéréotypes magnifiquement décrit par Gad Elmaleh comme "les enfants du blond". Non, ceux là, ils sont pas toujours parfaits, et, j'ose l'avouer, Hortense, j'ai bien eu envie de la gifler plus d'une fois.
Et puis cette histoire dans l'histoire...Et ces moments culturels intenses sur le 12° siècle ( reste à savoir si c'est vrai ou inventé?), dont on ne parle jamais, c'est vrai ça, qui parle vraiment du 12° siècle?

Et le mieux dans tout ça, c'est que non seulement le livre pris par hasard m'a plu, mais en plus...l'auteur a écrit une suite, "la valse lente des tortues". Que mon père m'a offert cet après-midi, avec les chaussures rouges. Et la couverture n'est même pas avec des tortues indigènes roses et vertes, puisque ça n'est pas l'édition de poche... Il ne me reste plus qu'à croiser les doigts pour que j'apprécie autant les tortues que les crocodiles!!

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