Subjectivité et temps qui passe

Pour mon chéri, parce qu'il avait l'air ( j'interprète...) déçu de ne pas avoir pu afficher l'image en commentaire, je vais le mettre ici, son tableau préféré. Et en plus, ça tombe très bien, j'ai de petites choses à dire qui avaient bien besoin d'une illustration.

Dali, "la persistance de la mémoire".

J'aime bien ces montres. Je ne sais pas ce qu'il a voulu signifier, j'ai très peu de connaissance en art. Mais moi, ça me parle. C'est comme si ces montres subissaient le temps qui passe. Comme si ça nous expliquait que le temps noté par les aiguilles n'est pas le même que le temps que l'on vit. Et si ce tableau me parle, c'est parce que moi aussi, ce temps, pour l'instant je le vis. Les mois passent, rapidement. Nous sommes déjà en décembre. Et ils passent régulièrement. Mais je le ressent différemment. Parfois je suis follement heureuse, follement pressée de vivre, tout va très vite, j'atteris après ce qui me semble avoir duré deux jours, et en fait, c'était un mois. Et puis à d'autres moments, comme ce soir par exemple, le temps va moins vite. Les pensées s'envolent, et les heures ralentissent. J'ai même l'impression que je ne verrai jamais le bout de cette séparation. C'est une impression, le temps va toujours aussi vite. Notre subjectivité est un bien bel objet...

Ah ce que ce soir il m'a manqué!

PS: dis, chéri, février, t'en penses quoi? J'ai une semaine de disponible ;-)

Comments

[Mickael]

très bonne interprétation ma chérie, alors pour moi ça signifie la mélancolie, la mélancolie du temps qui passe, l'ennuie quoi.... :)